La folie du tout-en-ligne

2025-02-07

Canada: la folie du tout-en-ligne, pourquoi doit-on tout faire sur Internet?

Qu’est-ce qui se passe sérieusement au Canada? Vous cherchez un emploi, vous vous habillez bien, entrez dans une entreprise et demandez poliment à remettre votre CV. Que vous répond-on? "Postulez en ligne." Vous voulez vous inscrire dans une salle de sport, en personne, à l’accueil, là où les employés sont payés pour gérer les adhésions. Que vous disent-ils? "Remplissez le formulaire en ligne."

C’est une blague? On est en train de dire que vous devez absolument posséder un smartphone, un ordinateur et une connexion Internet pour faire les choses les plus basiques? Ce n’est pas juste un inconvénient, c’est un piège. Tout le monde n’a pas de données illimitées, un PC fonctionnel, ou du temps à perdre à se battre avec un formulaire en ligne foireux qui ne charge même pas correctement.

Et parlons des emplois une seconde. Si vous engagez des gens qui ne prennent même pas la peine de venir postuler en personne, vous pensez vraiment qu’ils vont se pointer à l’heure tous les jours? Le strict minimum pour un job, c’est de se présenter, et on est en train d’éliminer ça du processus. Qui gagne là-dedans?

Ce n’est pas une question de praticité, c’est une question de forcer les gens à utiliser un système numérique que tout le monde ne veut pas ou ne peut pas utiliser. C’est juste une excuse paresseuse pour remplacer l’interaction humaine par un processus cassé, frustrant et impersonnel. Si je suis devant vous, prêt à m’inscrire, payer ou vous remettre mon CV, il n’y a absolument aucune raison de me renvoyer chez moi pour me battre avec un site web mal conçu.

Cette obsession du tout-en-ligne, c’est de la pure idiotie. Il faut réagir, parce que ce n’est pas juste une question de technologie, c’est une question d’accessibilité et de bon sens. Si un humain peut aider, qu’on le laisse aider. Arrêtez de traiter chaque interaction comme si elle devait obligatoirement passer par un écran.

Ce problème va bien au-delà de la simple gêne, c’est une question de droit à l’imprégnation technologique. Tout le monde n’est pas à l’aise avec la technologie, et personne ne devrait être forcé à utiliser des outils numériques juste pour fonctionner dans la société. C’est une Virtual Insanity, où la technologie, censée nous aider, devient un obstacle. Le problème, ce n’est pas la technologie elle-même, j’adore la tech quand elle est un outil pour améliorer la vie. Mais aujourd’hui, elle est utilisée contre nous, elle complique les choses, isole les gens et pénalise ceux qui n’ont pas un accès constant à Internet. Ce n’est pas du progrès, c’est de la folie dystopique, et ce sont les clients et les travailleurs qui en pâtissent le plus.